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L ‘HIPPOCAMPE

Dernière mise à jour : 13 mars 2019


L’hippocampe, ou cheval de mer, appartient à la famille des Syngnathidés. Cette famille regroupe dans les mers européennes deux groupes très caractéristiques par leur forme.

Deux espèces d’hippocampes fréquentent les eaux européennes : Hippocampus hippocampus (hippocampe à museau long) et Hippocampe moucheté ou chevelu (Hippocampus guttulatus) que l’on trouve notamment dans le Golfe du Morbihan et qui peuvent être admirés à l’Aquarium. Les deux espèces vivent rarement plus de 4 ans et sont de taille moyenne (15 ou 16 cm de long).

Etant donnée que ce poisson si particulier ne possède pas des capacités de fuite rapide face à un éventuel prédateur, il doit recourir à d’autres techniques pour leur échapper. La présence d’excroissances ou de filaments cutanés lui permettent de se camoufler en prenant l’aspect (on parle d’homotypie), parfois la couleur du milieu dans lequel il vit.

Les hippocampes sont microphages : leur régime alimentaire est composé de proies minuscules, petits crustacés (copépodes, amphipodes, crevettes…) ou alevins de poisson. La recherche de nourriture occupe une grande partie du temps de l’animal. L’approche d’une proie est lente, l’hippocampe avance tête baissée, suivant des yeux sa victime. Ses yeux capables de regarder chacun dans une direction opposée, lui permettent de repérer les proies plus facilement. Arrivé à bonne portée pour s’en saisir, il relève la tête brusquement, et projette en avant sa bouche protractile largement ouverte. Utilisant sa bouche comme une paille, sa proie est littéralement aspirée .

L’hippocampe a beaucoup d’ennemis. Le thon, le cabillaud, la raie, mais également les crustacés comme le crabe…. mais le plus redoutable prédateur pour les hippocampes c’est « l’homme ». Les menaces qui pèsent sur les hippocampes sont dues à la dégradation de leur habitat, mais surtout à la surexploitation de cet animal à des fins commerciales.

Plus de 25 millions d’hippocampes sont pêchés chaque année par une cinquantaine de pays, pour le commerce des animaux d’aquarium ainsi que pour les médecines traditionnelles.

Les hippocampes ont étés intégrés à l’annexe II de la convention de Washington pour surveiller son commerce, mais au vue de la croissance du trafic des hippocampes (+10% chaque année), est-ce suffisant ?


ALIX MASSY et Celia Mathis.

 
 
 

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